Virée printanière à l’île du Grand Gaou, l’écume des merveilles
Tel un chercheur d’or, je me prends à compter les multiples trésors dorés des plantes en floraison, et j’imagine les millions de couchers de soleil qui embrasent depuis des lustres les criques éternelles.
Il flotte dans ce recoin de Provence, une sensation à peine voilée de Bretagne, ou de Caraïbes. Suivant les points de vue, on s’imagine déguster des galettes au sarrasin face à des pins d’Alep. Curieux mélange. Délicieux tout de même.
L’itinéraire balisé fait environ 3 kilomètres et porte fièrement les allures d’un voyage doux, notamment hors saison.
L’horizon est prometteur : l’île des Embiez flotte tel un vaisseau amiral à l’horizon, chargé de victuailles paysagères d’un teint juteux.
Puis les cormorans vous guident vers les vagues tumultueuses d’un jour de Vent d’Est. Le ciel sablonneux perle les récifs. Tout est harmonieux. Tout est sérénité. Tout est essentiel.
L’île du grand Gaou, comme sa voisine (du petit Gaou) flanque aux visiteurs un petit goût de reviens-y jusqu’à pas d’heure.
L’Île du Grand Gaou étonne par sa mosaïque de Mondes. Chacun y percevra son propre éden.”
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